Au lendemain de la COP15 sur la biodiversité, et de l’engagement de la communauté internationale à protéger 30% de la nature d’ici 2030, plus de 20 pays représentatifs des grands bassins forestiers se sont retrouvés à Libreville, au cœur de la forêt africaine, pour un One Forest Summit dédié à la recherche de solutions pour protéger les forêts tropicales, en présence de la communauté scientifique, de la jeunesse africaine, des chefs d’entreprises, des populations autochtones, et des dirigeants de l’UNESCO, de l’UICN, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds vert pour le climat.
- Un accord juste entre les pays forestiers et la communauté internationale, pour concilier ambition environnementale et développement économique.
- Une initiative phare pour protéger les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité : les Partenariats de conservation positive (PCP), dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros, et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires via des « certificats biodiversité ».
- Un projet scientifique emblématique, intitulé « One Forest Vision », pour mesurer la balance nette de séquestration du carbone et cartographier à l’arbre près les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité d’Amazonie, d’Afrique et d’Asie dans les cinq prochaines années.
- Une stratégie des chefs d’entreprises des trois bassins forestiers « 10by30 » visant à créer 10 millions d’emplois d’ici 2030 dans les activités liées à l’exploitation durable des forêts tropicales, et une série de premiers engagements concrets des entreprises.